Introduction
I. Des causes essentiellement humaines - II. De lourdes conséquences - III. Les moyens envisagés pour lutter contre la pollution
Conclusion - Bibliographie - Annexes


A) A l'échelle internationale : le protocole de Kyoto

B) A l'échelle européenne

  1. Les énergies renouvelables
  2. Les matériaux biodégradables
C) A l'échelle nationale : des gestes simples au quotidien

Comme on l'a dit précédemment, l'augmentation du réchauffement climatique due aux activités humaines provoque d'importantes conséquences (la fonte des glaciers, les saisons perturbées) ; qu'il faut résoudre au plus vite. Autrement dit il faut que les pays industrialisés utilisent des énergies « vertes » qui coûtent chères pour laisser le pétrole aux pays du sud afin que eux même se développent, ainsi tous les pays seront industrialisés au même niveau et à ce moment là, la planète pourra être sauvée : c'est le développement durable.

Le développement durable vise à réconcilier le développement économique et social, la protection de l'environnement et la conservation des ressources naturelles, a émergé graduellement ce qui signifie à la fois ne pas miner la base de la vie sur la terre, améliorer le bien-être et créer des richesses. Autrement dit, celui-ci satisfait les besoins de la génération actuelle sans priver les générations futures de la possibilité de satisfaire leurs propres besoins.

Le Protocole de Kyoto , accord qu'environ 180 pays ont signé au Japon, en décembre 1997, consiste à mettre en place ce développement et réduire de 5.2% les émissions de gaz à effet de serre (parmi ces gaz, il y a : Le dioxyde de carbone (CO 2 ); L' hexafluorure de soufre (SF 6 ) ; Les hydro fluoro carbones (HFC); Les hydrocarbures perfluorés (PFC); Le méthane (CH 4 ); L' oxyde nitreux (N 2 O); certains sont présents à l'état naturel, mais leur concentration dans l'air est augmentée par les activités humaines).

Dans 38 pays industrialisés car il leur est plus facile de produire de l'énergie avec des matériaux écologiques. Par ailleurs, il est entré en vigueur le 16 février 2005 , grâce à la ratification du projet par la Russie en novembre 2004. Seuls les Etats-Unis avec 5,7 milliards de tonnes de CO2 émises au total, en moyenne chaque habitant émet 19,7 tonnes de CO2. Ainsi que l'Australie avec 0,3 milliards de tonnes de CO2 émises au total, en moyenne un habitant émet 17,4 tonnes de CO2. Les deux grands pays industrialisés ont refusé d'adhérer à cette convention que le Président considère comme inutile pour le climat et aussi comme un frein à l'économie du pays et pense que le combat contre le réchauffement climatique doit se faire non pas avec une simple réduction des gaz à effet de serre, mais par une meilleure gestion de leur émission alors qu'à eux seuls, les Etats-Unis sont le plus gros émetteur avec environ 25 % des gaz à effet de serre de la planète ainsi que 46% des rejets de gaz à effet de serre des pays industrialisés viennent de ce pays.

Le but de cet accord est d'encadrer les pays concernés pour limiter les catastrophes que le réchauffement de la planète pourrait entraîner. Selon une estimation, le réchauffement du globe pourrait coûter quelques 5 millions de dollars à l'échelle planétaire. Les pays en développement devraient être les plus durement touchés. La disparition de la couche d'ozone, le développement de l'effet de serre, la mise en danger des écosystèmes ne concernent plus seulement "ce qui nous environne" : ce sont les mécanismes globaux de la planète qui sont concernés.

 

Le Japon et le Canada doivent réduire leurs émissions de 6% par rapport à 1990, quant à l'Union Européenne, elle devra réduire ses émissions de 8%. Mais la France qui produit beaucoup d'électricité sans CO2 grâce aux énergies nucléaires, les barrages hydroélectriques doit impérativement arriver à maintenir stable son taux d'émissions.

Le protocole est aussi prévu pour 107 pays du Sud dont la Chine , l'Inde ou encore le Brésil où l'industrie se développe très rapidement. Ces pays sont concernés dans le but de maîtriser leurs émissions et d'établir des inventaires. Ils doivent bénéficier de l'aide technique des pays riches, et du soutien essentiel de la Banque Mondiale. Par exemple, en Afrique du Sud, deux projets de production d'électricité à partir des gaz issus des décharges de la ville de Durban permettront de réduire l'utilisation du charbon pour fournir du courant à cette région.

Quelques chiffres à retenir : 6 tonnes de CO2 par habitant sont émises chaque année en France, tandis qu'un Américain en émet plus de 20 tonnes, 26 milliards de tonnes de CO2 ont été émises en 2003 par l'industrie et le transport.

Hormis le protocole de Kyoto, il éxiste des conventions internationales visant à protéger la faune et la flore de la pollution : la convention de Berne sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel en Europe (septembre 1979), la convention de Rio de Janeiro sur la biodiversité (juin 1992)

Même si ce protocole est respecté, il ne mettra pas fin au réchauffement climatique, cet accord est un premier pas dans la lutte contre ce phénomène, il doit être appliqué à long terme pour avoir un sens, en effet, il n'est prévu que jusqu'en 2012, après cette date, les gouvernements ne prévoient aucun dispositif nouveau et aucun objectif chiffré alors que l'avenir est important pour les générations futures, il y a donc une urgence. Mais cet accord reste un pilier pour l'avenir de notre planète.

©2006 Rémy BAILLY : Spécialiste NTIC