Introduction
I. Des causes essentiellement humaines - II. De lourdes conséquences - III. Les moyens envisagés pour lutter contre la pollution
Conclusion - Bibliographie - Annexes


A) Les rejets industriels
  1. Les rejets des usines
  2. Les rejets des transports automobiles et aériens
  3. Les rejets des bateaux

B) L'agriculture, l'élevage, les déchets ménagers

C) Le non respect de l'environnement

Le non respect de l'environnement est une chose à ne pas écarter non plus des causes de la pollution. En effet, chaque année de nombreuses personnes partent en vacances, visitent, vont à la plage et laissent traîner derrière elles, pas forcément volontairement, des déchets. Mais elles ne sont pas les seules.

Comme on l'a dit précédemment, les mers sont propices à la pollution. Cependant elles pourraient être moins polluées si les « voyous des mers » ne déversaient pas leurs hydrocarbures et nettoyaient leur cuves à tout bout de chant.

En effet, il est vrai que même si les autorités les interdisent et les réprimandent, les dégazages sauvages en mer sont aujourd'hui encore trop nombreux. Cela coûtant trop cher les cargos vides leurs cuves en pleine mer laissant derrière eux de longues traînées de pétrole qui s'étalent sur plusieurs milles de large et qui dérivent avec le courant et l'on retrouve après des boulettes d'hydrocarbures sur les plages des littoraux parfois à des kilomètres de l'endroit du dégazage.
Dégazage sauvage  

En mars dernier, trois cargos repérés avec des traînées d'hydrocarbures étaient déroutés sur Brest et devaient acquitter des cautions de 250 000 à 450 000 euros. Mais ces amendes n'empêchent pas les personnes de recommencer. Et même si certains états réprimandent ces actes, beaucoup de pays ne sanctionne pas sévèrement ces « voyous des mers ».

Durant un certain temps, près d'un demi siècle environ, l'homme ne se souci pas des conséquences de l'ère industrielle sur la nature. Un auteur de notre siècle, Jean Christophe Rufin dans Globalia , roman mêlant science fiction et réalité, décrit à travers les aventures du héros et de l'héroïne, les ratés de notre civilisation. La pollution et la dégradation de l'environnement en font partie. Les usines, certaines en ruines, les rejets de gaz, les déchets industriels qui défilent dans les ruisseaux sont des choses que les citoyens ne remarquent plus tellement l'urbanisation et l'industrialisation est intense et omniprésente.

D'ailleurs le personnage qui accompagne le héros du livre lui déclare que ça fait partit de la nature. Autrement dit, il voit l'usine comme il voit un arbre : un élément normal de la nature. C'est cette vision du monde que les européens, américains…les pays industrialisés ont plus ou moins eu ; même si Jean Christophe Rufin exagère quelque peu. C'est aussi cette absence de prise de conscience que l'homme regrette aujourd'hui.

De nombreuses personnes comme vous et moi ne respectent pas non plus la nature. Il suffit de retourner sur les plages l'été après que tous les baigneurs soient rentrés. Là de nombreux déchets jonchent le sable, déchets qui mettent des années voir des milliers d'années à se décomposer.
Bouteilles sur une plage à Suscinio

Les personnes qui après avoir fait leurs courses jettent leurs sacs plastiques dans un coin et bien elles ont mis vingt secondes à les remplir, vingt secondes à les vider, les jeter et les sacs vont mettre deux cent ans à se décomposer. Les bouteilles de verres quant à elle mettent quatre mille ans à disparaître. D'autres personnes n'ayant pas le temps de passer à la décharge vont laisser dans le fossé des appareils ménagers usagers, cassés, des bidons de produits dangereux qui vont mettre également d'innombrables années avant de s'être décomposé entièrement. Et ces appareils électroniques et ménagers sont très nocifs pour l'environnement car constitués de matières dangereuses.
Déchets près d'une plage de Bretagne

Globalia , montre également bien ce non respect lorsque le héros arrive dans la ville où une usine est laissée à l'abandon : « des pylônes de métal rouillés servaient de repos aux corbeaux (…) le sol et l'air faisaient baigner ces lieux dans une atmosphère empoisonnée. Les chemins qui serpentaient entre les champs étaient souvent recouverts de flaques croupies. Au voisinage des ruines industrielles, de véritables ruisseaux sombres et visqueux emplissaient les bas-côtés. Des reflets dorés montraient qu'à ces fluides se mêlait une grande quantité de mazout et d'huile. Les objets les plus diverses, semelles de chaussures, vieilles boîtes de conserve, lambeaux de tissu, vermine crevée, flottaient à la surface de ces ruisseaux noirs. »

Cette description n'est peut–être que de la fiction mais ne serait-ce pas possible que si personne ne prend conscience de ses actes et de la gravité de la situation, notre monde deviennent une véritable « poubelle » ?

La nature est précieuse. C'est grâce à elle que l'homme a pu évolué dans le temps, s'adapter à son milieu de vie. Mais aujourd'hui, cela, l'homme l'a oublié et ne lui est pas reconnaissant. Il dégrade son environnement alors qu'il devrait le protéger et cela à de très lourdes conséquences.

©2006 Rémy BAILLY : Spécialiste NTIC