Introduction
I. Des causes essentiellement humaines - II. De lourdes conséquences - III. Les moyens envisagés pour lutter contre la pollution
Conclusion - Bibliographie - Annexes


A) Les bouleversements climatiques

B) L'eau : un élément inquiétant

  1. La dégradation des milieux aquatiques
  2. L'élévation du niveau de la mer
C) Les êtres vivants
  1. La faune
  2. La flore
  3. L'homme

Il faut avant tout rappeler que sans eau, toute forme de vie est impossible sur Terre.

De nos jours les régions du monde dont les milieux aquatiques sont épargnés par la pollution, sont rares. Que ce soit les nappes phréatiques ou les réseaux fluviaux les milieux aquatiques subissent les conséquences des activités humaines.

Les pesticides qui s'infiltrent dans le sol finissent dans les nappes phréatiques : les polluants peuvent mettre longtemps à les atteindre mais y demeurer des dizaines d'années si la circulation de l'eau est lente. Leur pollution n'est donc pas immédiate mais son effet est plus durable et difficilement réversible.

Eutrophisation d'une mare en Bretagne


Eutrophisation des eaux du port de Redon
  La pollution ne s'arrête cependant pas aux nappes phréatiques. L'eau arrive progressivement dans les rivières, les fleuves puis les océans. Ainsi, on estime que la moitié des lacs européens et nord-américains est gravement polluée. De plus, depuis les années 1970, le niveau d'azote lié à l'arrivée de résidus de lisier et de pesticides dans les eaux de la mer du Nord a quadruplé et celui du phosphate a été multiplié par huit. Par conséquent on observe une forte eutrophisation des réseaux fluviaux et même des mares, lacs et autres eaux stagnantes c'est à dire une pollution aux nitrates qui favorisent la prolifération d'algues toxiques, néfastes qui aspirent toute l'oxygène de l'eau, asphyxiant le milieu. En outre, la décomposition des algues produit une vase toxique rendant les mares, lacs, rivières ou littoraux touchés impropres à la vie.

Suite à cette eutrophisation des « zones mortes » se forment, dont la plus grande actuellement connue se trouve le long de la côte américaine du Golfe du Mexique qui capte de grandes quantités de fertilisants en provenance du Mississipi. D'ailleurs peu de fleuves sont épargnés. Aujourd'hui, selon les experts du Conseil mondial de l'eau, dans un rapport élaboré pour le deuxième forum mondial de l'eau (mars 2000 à La Haye ) seuls deux principaux fleuves mondiaux peuvent être qualifiés de sains : l'Amazone et le Congo.

Les fleuves, pollués de leur source à leur embouchure, déversent les produits toxiques qu'ils transportent dans les mers et les océans. En outre, environ 60 % de la population mondiale vit le long des côtes dont les rejets perturbent profondément les milieux côtiers et marins. En conséquence, si les grands océans, bien que pollués en surface restent encore propres en profondeur, la plupart des mers sont très polluées, car dans ces milieux fermés l'effet de dilution n'est pas aussi important que dans les océans. Par exemple, la Caulerpa taxifolia ou l'algue tueuse est apparue en Méditerranée en 1984, elle est devenue depuis l'algue la plus importante pour les écologistes et les médias. Cette algue d'une couleur vert foncée a souvent été utilisée dans l'ornement des aquariums.

©2006 Rémy BAILLY : Spécialiste NTIC